L’UCI a annoncé cette semaine que les écarts entre les différents coureurs lors d’une arrivée au sprint seront calculés à partir de trois secondes plutôt qu’une seconde, comme précédemment.
La nouvelle réglementation, qui ne s’applique qu’aux courses à étapes, réduira le « stress et les risques » que vivent les coureurs lors de l’emballage final, prétend l’Union cycliste internationale.
Coïncidence : elle devient effective juste à temps pour le départ du Tour de France, dont sept étapes seront probablement disputées au sprint.
Lorsque l’écart était d’une seconde – l’équivalent de 17 mètres à une vitesse de 60 km/h —, certains cyclistes prenaient des risques démesurés lors des sprints pour s’assurer de ne pas créer de trous et ainsi perdre de précieuses secondes.
La nouvelle réglementation prévoit qu’un écart supérieur à trois secondes entre la roue arrière du dernier coureur d’un peloton et la roue avant du premier du peloton suivant devra être noté pour qu’un écart en temps soit enregistré.
Cela équivaut à environ 50 mètres à une vitesse de 60 km/h.