Obésité, diabète de type II: les animaux domestiques souffrent des mêmes mala – dies que les humains. « Ce n’est pas tout le monde qui comprend cette réalité. C’est la raison pour laquelle je pratique une médecine vétérinaire de prévention, moins industrielle que celle exercée en clinique», explique l’énergique cycliste qui voit en moyenne cinq patients par jour.
Pour assurer ses déplacements, la vé – térinaire compte sur un Sekine, «une bi – cyclette d’acier de 30 ans qui ne veut pas mourir». En outre, elle transporte son «matériel sensible » à l’aide d’une remorque de jardinage reconvertie. Poids total de l’ensemble: près de 40 kg
«Mes collègues ne comprennent pas pourquoi je me donne tout ce mal. Ce qu’ils ignorent, c’est que la médecine vé – térinaire sur deux roues facilite les contacts et est plus chaleureuse », fait-elle valoir. Bref, elle est plus humaine.