Je dois vous l’avouer: j’ai un attachement sentimental envers le vélodrome de Bromont. Je venais de débuter à Vélo Mag, la piste de bois qui avait vécu les Jeux d’Atlanta avait fait un saut de puce dans le fabuleux monde de Disney World avant de s’installer à Bromont. J’ai eu l’occasion assez rapidement d’effectuer quelques tours sous la férule d’Éric Van Den Eynde. Bien sûr, je n’avais aucune chance de devenir champion, cependant l’expérience de faire corps avec ma monture m’avait comblé. Toi, le vélo, la piste. C’est tout. Toi justement, ou plutôt toit. La délicate piste de bois de 250 m devait recevoir un toit peu de temps après son installation – certes, pour rendre la pratique accessible en toute saison, mais également pour la protéger des vicissitudes hivernales.
Malheureusement, le toit s’est fait attendre. À l’automne, la première goutte d’eau a réussi à s’infiltrer entre deux lattes. Elle a fait gonfler le bois. L’hiver est ensuite arrivé, gel-dégel, humidité… Les planches se sont rebellées, refusant de rester jointes. Résultat des courses: le recouvrement de la piste n’a pas tenu très longtemps. Dans le but de remédier à ce problème récurrent, quelques corvées printanières ont redonné du lustre à la piste, toutefois c’était un perpétuel recommencement.
Une flopée d’athlètes s’y sont entraînés. Pas que des pistards – tourner les jambes et savoir profiter du terrain est bénéfique à toutes les pratiques cyclistes. Des amateurs et des jeunes y ont goûté. Il faut bien l’admettre, néanmoins: le site n’était pas utilisé à son plein potentiel. J’y suis même passé un mois de juillet sous un soleil radieux. Le lieu était désert alors qu’il aurait dû être une véritable fourmilière.
Pendant ce temps, des projets de vélodrome couvert naissaient un peu partout au Québec: Saint-Georges de Beauce, Trois-Rivières, Montréal… Celui de Bromont avait l’air d’un jouet cassé délaissé dans le fond de la cour…
Nicolas Legault a débuté au Centre national de cyclisme de Bromont en 2008, comme entraîneur, avant d’en devenir le directeur général en 2012. Il a été la mèche qui a mis le feu aux poudres de la croissance. Depuis qu’il est en poste, les activités du Centre ont quintuplé. Mine de rien, c’est 55000personnes de 2 à 75 ans qui fréquentent l’endroit chaque année. Implication locale, travail avec les jeunes, développement des athlètes… le Centre en mène large, et c’est tant mieux pour la région et pour les cyclistes de tout poil. Si en plus il y avait un toit… Patiemment, Nicolas et sa gang ont ajouté une brique puis une autre: convaincre les partenaires, impliquer le gouvernement et les différents paliers régionaux. C’est le don de 2 millions de dollars du mécène Sylvan Adams qui a permis d’annoncer la première pelletée de terre pour octobre prochain; dans l’intervalle, chacun peut pousser à la roue en contribuant à un petit centimètre de vélodrome qui portera son nom. Merci, Sylvan Adams, et la piste de bois de Bromont a l’honneur d’être baptisée de votre patronyme. Nicolas, Vélo Mag te tire son chapeau: ta persévérance et celle de ton équipe valent largement un maillot jaune.
TOMBÉS DANS L’ŒIL
Ces deux vêtements font pencher la balance vers une sortie vélo quand le printemps est frais et humide.
Veste haute visibilité Urban Circus
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Le matériau rétroréfléchissant renvoie la lumière lors des escapades nocturnes. Le tissu est vraiment imperméable à défaut d’être vraiment respirant. Les poches, nombreuses, en incluent une tactile pour votre cellulaire. Poignets, cou, tête, bas du dos sont bien protégés, et ce, sans perturber la mobilité. Que demander de plus ? Un prix abordable ? À 175 $, c’est le cas.
Réversibilité possible quand on veut être plus discret.
Vêtement Café du cycliste
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À Nice, du côté de la maison mère Café du cycliste, on a parfaitement compris les rigueurs du pédalage à la fraîche. On a surtout envie de proposer des vêtements de vélo qui n’en ont pas l’allure tout en étant techniques. Cela donne un habillement original, que ce soit en arrivant au sommet du Ventoux ou sur la promenade des Anglais. Coup de cœur pour la collection en mérinos, notamment la veste Alphonsine.
Ah oui, les vêtements sont identifiés par des prénoms féminins ; pour certains de ces prénoms, on apprécie la décision qu’ils ne soient pas visibles sur les tissus.