Les nutritionnistes du sport font partie intégrante de l’entourage des meilleurs athlètes sur Terre. Et pourquoi pas du vôtre?
Chez Vivaï, à Montréal, c’est précisément ce qu’on offre : des services nutritionnels adaptés aussi bien aux besoins des Hugo Houle de ce monde qu’à ceux plus modestes des cyclistes du dimanche. Et ce, pour à peine quelques centaines de dollars.
«Il faut nous voir comme des entraîneurs personnels de l’alimentation, un geste qu’on répète au bas mot trois fois par jour», rappelle Mélanie Olivier, nutritionniste du sport et présidente de Vivaï. «Les décisions relatives à ce que nous ingérons et quand nous le faisons ont un grand impact sur nos performances sportives, tout comme sur notre quotidien.»
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Premiers contacts
Comme avec un coach, donc, le premier contact sert à discuter de ses objectifs et attentes, même les plus irréalistes. Veut-on s’alléger de quelques kilos afin de mieux grimper? survivre à cette traversée des Alpes à laquelle on s’est inscrit? impressionner la galerie lors d’une cyclosportive? Peu importe: il est essentiel de définir clairement les paramètres de sa saison de rêve. Sa ligne d’arrivée, quoi.
C’est également pendant ce rendez-vous initial que le nutritionniste du sport évalue la composition corporelle. Oubliez tout de suite les méthodes comme le Bod Pod, un genre de cocon hermétique aux allures futuristes; les mesures de plis cutanés et de circonférence des membres font amplement l’affaire. «De cette façon, on peut suivre avec précision l’évolution de la masse adipeuse et musculaire», fait valoir l’experte.
Le point final de cette première rencontre: l’évaluation nutritionnelle complète, laquelle comprend des questionnaires sur les habitudes alimentaires ainsi que sur l’efficacité digestive – bref, de la bouche à l’anus!
La démarche se poursuit dans les jours subséquents par la rédaction d’un journal alimentaire. Le but de cet exercice fastidieux: brosser un portrait exact de la situation actuelle, aussi peu reluisante soit-elle.
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Plan d’attaque
Une semaine plus tard, tadam! la magie a opéré. À cette deuxième rencontre, le nutritionniste du sport remet à son client un véritable plan d’attaque, sous forme de plan nutritionnel élaboré sur mesure. Le nombre de portions quotidiennes de chaque groupe alimentaire à ingérer matin, midi et soir est indiqué, de même que les suppléments et autres substances ergogéniques (caféine, jus de betterave, etc.) à consommer.
Le timing prend ici une grande importance : les fenêtres propices à l’ingestion de certains aliments (pré- et post-entraînement, avant le dodo, etc.) sont toutes exploitées. Le menu alimentaire est également synchronisé avec la phase d’entraînement dans laquelle se trouve l’athlète, ce qu’on appelle la périodisation de la nutrition. «Dans le cas des cyclistes, nous allons par exemple maximiser l’oxydation des lipides lors de la préparation générale en réduisant quelque peu l’apport en glucides», explique Mélanie Olivier.
Les semaines suivantes sont consacrées à de menus ajustements. Le nutritionniste du sport peut suggérer d’éliminer de l’alimentation les FODMAP (fermentable oligo-, di-, monosaccharides and polyols, soit les glucides à chaîne courte pour les curieux), sources de malaises gastriques chez certains. Ou proposer l’essai de divers produits énergétiques pour sportifs afin de trouver le gel, la barre ou la boisson qui convient le mieux. Sky’s the limit, en somme.
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Just Bite
Des collations pour sportifs livrées à votre porte chaque semaine : c’est le concept tout simple, mais redoutablement efficace, de Just Bite. Suffit de commander la boîte à la thématique de votre choix (énergie soutenue, récupération musculaire, performance sportive, etc.) sur le site web de la compagnie québécoise, et le tour est joué.
Chaque boîte contient une dizaine de collations et se détaille 22,95$.