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Pratico-pratique

Le choix du moteur à assistance électrique – Symbiose entre l’humain et la machine

29-10-2019
vae choix moteur

Photo: PÉTÉ PHOTOGRAPHIE

Avouez-le : si on vous avait dit il y a quelques années que l’acquisition d’un vélo impliquerait de choisir un moteur, vous auriez probablement pensé que votre magazine préféré s’en allait tout droit vers une refonte en Guide de l’auto.

L’idée vous viendrait-elle de bouder l’invention? En réalité, le moteur à assistance électrique n’est que le prolongement de toute une série d’innovations (notamment la roue libre et le dérailleur) qui ont permis au cycliste d’allonger les distances parcourues tout en maximi sant son plaisir à le faire. Les jambes demeurent sollicitées, et les adeptes de l’effort n’auront qu’à pousser plus fort pour aller plus vite.

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Fonctionnement

Deux principaux types de systèmes existent à ce jour. Tous deux sont conçus pour fournir une assistance au pédalage, ce qui exige que les jambes soient actives pour que se déclenche le système. Le moteur permet d’augmenter la puissance de pédalage minimalement de 25%, et jusqu’à 300 % pour ce qui est des modèles les plus puissants. On parle d’une assistance de 200 à 350 W pour les vélos utilitaires, et jusqu’à 500 W en ce qui concerne les vélos de montagne.

Le système dont le moteur est situé à même la roue avant ou arrière a été mis au point il y a un certain nombre d’années (l’invention remonterait aux années 1930), mais sa popularité ne s’est réellement concrétisée qu’au cours des deux dernières décennies. Ce type de moteur s’active au moment où vous pédalez ou avancez, selon l’assistance que vous avez préprogrammée; généralement, il faut atteindre une vitesse minimale (3 km/h dans le cas de BionX) afin que se mette en marche le système. Certains modèles sont dotés d’un frein moteur, qui recharge la pile quand on freine, d’autres d’une commande qui permet de décoller instantanément sans qu’on touche aux pédales, ce qui est utile par exemple en ville lorsque le feu de circulation passe du rouge au vert, mais qui fait perdre en stabilité, surtout si le moteur est localisé dans la roue avant.

Les moteurs placés à même le pédalier procurent quant à eux une assistance propulsive personnalisée, un capteur d’effort la dosant selon la pression exercée sur les pédales. Ainsi, l’assistance apportée est hautement prévisible et épouse le style de pédalage. On trouve ces moteurs principalement sur les vélos destinés à un usage sportif (en particulier sur les vélos de montagne), mais beaucoup de vélos utilitaires en sont également équipés.

Avantages et inconvénients, selon le système d’assistance

Dans la roue

Avantages

• Démarrage automatique à l’arrêt (certains modèles)

• Freins moteur (certains modèles) et puissance

• Compatibilité avec un vélo traditionnel (certains systèmes, tel Copenhagen)

Inconvénients

• Moins de stabilité au pilotage

Marques

• Gocycle

• Copenhagen

• BionX (en faillite !)

Au pédalier

Avantages

• Meilleur contrôle du vélo

• Assistance personnalisée

• Optimisation de la durée de vie de la batterie

Inconvénients

• Prix

Marques

• Bosch

• Shimano

• Brose

• Yamaha

• Evox

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