Les produits d’érable et le cyclisme québécois font équipe depuis longtemps pour une raison évidente : les athlètes y trouvent une source naturelle de glucides sur laquelle ils peuvent compter, en plus d’être produite chez nous. Érable du Québec et la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) ont développé un partenariat fructueux depuis 2015.
« Le cyclisme fait certainement partie des sports où les dépenses énergétiques sont les plus élevées, et plus particulièrement dans les épreuves d’endurance, expose Louis Barbeau, directeur général de la FQSC. Il existe un certain nombre de boissons et d’autres produits énergétiques sur le marché avec lesquels nous aurions pu nous associer, mais nous souhaitions le faire avec un produit naturel québécois, poursuit-il. Or, il n’y a pas plus québécois que le sirop d’érable ! »
Il n’y a pas plus québécois non plus que Hugo Houle. Le coureur professionnel à l’avant-plan du cyclisme mondial a non seulement contribué à mieux faire connaître les vertus de l’érable afin de performer au plus haut niveau, mais il prend un réel plaisir à l’intégrer à son menu quotidien. Il s’assure ainsi d’un apport en glucides suffisant pour franchir les cols, animer les courses à l’avant, depuis l’échappée, et mener ses coéquipiers à bon port durant les grands tours, où le coût énergétique à acquitter est considérable.
« Plusieurs sportifs, particulièrement les cyclistes, connaissent les avantages de l’érable dans le maintien de l’équilibre hydrique et du niveau d’énergie pendant une activité physique d’endurance, constate Mylène Denicolaï, directrice de la promotion et du développement des marchés au sein des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) pour la marque Érable du Québec. Lorsqu’il est question de performance, l’association avec l’érable est de plus en plus naturelle, se réjouit-elle. Toutefois, beaucoup d’éducation reste encore à faire. »
C’est là que la magie opère, quand il s’agit d’une alliance avec la FQSC : en échange de l’indéfectible soutien d’Érable du Québec, malgré ces derniers mois où la tenue de plusieurs événements s’est avérée impossible, les athlètes se sont affairés à partager leur amour de l’érable. Car, outre leurs bénéfices indéniables, les produits d’érable sont tout simplement savoureux.
« Nous avons mis sur pied en 2020 le concours Cuisinier du mois, un défi culinaire où des athlètes et d’autres membres de la FQSC devaient proposer des recettes à base d’érable, explique Louis Barbeau. L’engouement a été tel que nous avons produit, à la fin de la même année, La route de l’érable, un livre réunissant une trentaine de recettes, et nous avons décidé de répéter l’expérience en 2021. »
Bien qu’il ait fallu faire preuve de créativité pour promouvoir l’idée que l’érable du Québec est la « source d’énergie officielle de la FQSC », la cohésion entre les deux partenaires s’est révélée incontestable. L’un et l’autre bénéficient de la crédibilité que leur procure leur association, qui vient d’ailleurs d’être renouvelée pour trois ans. C’est l’union de la science et du cœur, des papilles et des jambes.
Érable du Québec et la FQSC se propulsent mutuellement vers le sommet, tels des cyclistes en échappée tentant de franchir la ligne d’arrivée en faisant équipe.