En Chine, plusieurs vélos libre-service de deuxième génération finissent leur vie à la casse.
L’histoire se déroule à Hangzhou, en Chine. Là-bas comme ailleurs dans l’empire du Milieu, des compagnies privées (Ofo, Mobike, etc.) offrent la location de vélos en libre-service qui n’ont pas à être rapportés à une station, comme c’est par exemple le cas pour Bixi à Montréal.
La formule, qui connaît un succès retentissant, s’accompagne néanmoins de quelques inconvénients. Le principal : des rues, des parcs et des trottoirs jonchés de vélos prêts à être loués, certes, mais tout de même abandonnés.
Exaspérés, les Hangzhounais se sont plaints, ce qui a incité les autorités à les ramasser, puis à les stationner dans de véritables cimetières à vélo. Selon Wired, 23 000 vélos ont connu cette fin jusqu’à maintenant en 2017.
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