C’est Amélie Soulard, psychologue et préparatrice mentale à l’Institut national du sport du Québec (à lire dans le Vélo Mag de juillet), qui m’a mis la puce à l’oreille: les cyclistes ne sont pas épargnés par la pandémie.
Chevaucher son vélo est pour la plupart d’entre nous un excellent exutoire, mais certains cyclistes ont des difficultés à s’entraîner, et même à s’adonner à leur sport favori. Certes, contrairement à bien d’autres contrées, nous avons pu pédaler relativement librement. La pandémie a cependant puisé dans nos réserves d’énergie; les formidables objectifs que nous nous étions fixés pour la saison ont été balayés tels des fétus de paille au vent. Aussi, le cyclisme comme sport d’équipe par excellence est devenu pour un temps une pratique solitaire, ou tout du moins distanciée. Résignons-nous: nous devons modifier notre manière de faire du vélo. La pandémie titille notre créativité. Laissons aller notre imagination, et surtout concrétisons nos envies… Pour démarrer la machine à idées, voici quelques suggestions.
La cité a changé d’allure. Elle semble respirer un peu mieux, comme si les trottoirs et pistes cyclables avaient pris de l’ampleur. Les gestionnaires de la plupart des villes s’essayent à trouver des solutions de rechange à l’automobile de même qu’au transport en commun à la distanciation physique difficile. C’est le temps de saupoudrer sa semaine de télétravail de quelques jours de vélo-boulot, de se concocter des parcours urbains à thème: fresques murales, beaux parcs, ruelles… À vous de jouer.
Le vélo de montagne offre également les conditions idéales pour pédaler distancié, voire isolé. Si vous n’avez pas encore expérimenté le pneu à crampons, les multiples centres de la province se sont organisés pour que la pratique soit possible. Ils proposent des sentiers accessibles aux débutants comme aux experts. Les abonnés au bitume seraient peut-être surpris du caractère ludique du cyclisme de montagne et de l’immense plaisir de rouler dans la nature.
La palme de la pratique cycliste la plus adaptée à la situation qu’engendre cette pandémie revient sans conteste au vélo de gravelle: distanciation facile, circulation modérée, paysages fabuleux, défis conséquents… Le Québec est une gigantesque toile d’araignée de chemins de traverse. Chaque fil de cette toile mène à un trésor ou à un cul-de-sac. Le meilleur moyen de le savoir est de le suivre et de partir en exploration.
Cette saison, le bonheur cycliste sera au Québec. N’hésitez pas à nous faire part de vos coups de cœur.
Tombé dans l’oeil
Sac de taille Hip Pack Ranger, de Showers Pass
Les produits Showers Pass sont intraitables en matière de protection contre les précipitations : ils ne laissent rien passer. Ce sac de taille ne fait pas exception à la règle. On aime bien la large ceinture et les sangles de compression contribuant au confort. Les 8 L de volume disponible permettent de transporter tout ce qu’il faut pour une épique sortie sur des chemins de gravier ou des sentiers humides.
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Pneus GravelKing SK, de Panaracer
Voilà votre vélo de gravelle joliment chaussé. Les renommés GravelKing SK sont maintenant vendus en plusieurs couleurs en édition limitée. Dans la famille GravelKing, les SK sont dessinés et conçus pour de la garnotte rude comme on peut en rencontrer au Québec. Ils sont compatibles tubeless et existent en diverses grandeurs. Une belle façon de colorer vos sorties en vélo de garnotte.