Alors que j’écris ceci, le ciel nous tombe sur la tête. Après le paradis d’avant-goût estival, nous voici plongés dans l’enfer aqueux. Voici ma liste de choses à faire en cas d’épisodes de pluie prolongés.
Bichonner mes vélos…
…en particulier celui de montagne. Comme je passe mon temps à le renvoyer à son état naturel, dans la boue, j’ai tendance à en négliger l’entretien. Un vélo de route dégueulasse, ça jure. Un vélo de montagne crasseux, c’est normal.
Mais lors de ma dernière sortie, la chaîne sèche semblait nuire au fonctionnement de la transmission. Ou alors peut-être que cette branche qui s’est logée dans ma roue a endommagé la patte de dérailleur? C’est le temps d’y voir, de refaire le plein de latex dans les pneus, de mettre à jour mon kit pour sorties longues, de laver mon casque (encore là, celui de route est toujours propre, mais je néglige celui de montagne).
Plus généralement, je vais aussi en profiter pour faire le tour de mes engins, m’assurer que chaque vis est ajustée selon la pression prescrite, changer la chaîne de mon vélo de route, nettoyer mes freins (un papier sablé sur les plaquettes, un nettoyage des disques) ranger mon mulet après l’avoir remis en état de bien servir pour l’hiver sur le rouleau et dans les conditions détestables du printemps.
Courir dans la bouette
Rouler dans la pluie, quand les sentiers sont vulnérables, c’est non. Faire de la route à 10 degrés dans la pluie, ça le fait en avril, ou en novembre, mais là c’est non. Je vais aller me faire mal aux jambes et changer le mal de place en courant et en marchant dans la forêt. Ça me fait sortir de la maison et c’est super pour la densité de mes os vieillissant.
Faire le ménage dans mes pièces et mon atelier
J’ai toujours ce qu’il faut pour les urgences : plaquettes de freins, câbles, chaînes, pneus pour toutes les circonstances, chambres à air… Jusqu’au jour où je passe à travers mes réserves. Quelques fois par an, je fais l’inventaire et j’en profite aussi pour mettre à jour ma collection d’outils.
Récemment, je me suis doté d’une clé dynamométrique (torque wrench) digne de ce nom, d’une pompe à suspension numérique et là, je lorgne l’ensemble professionnel de purge de freins à disques hydraulique de Park Tools.
Visionner tout ce que j’ai marqué « À regarder plus tard » sur Youtube
J’ai déjà commencé à rattraper mon retard sur toutes les vidéos que me propose l’algorithme de la plateforme de vidéos et que je range pour mieux les visionner en série.
Surtout des vidéos de vélo, dont celle de chez Silca, qui m’incite à désormais modifier la manière dont j’applique mon lubrifiant (à base de cire liquide, comme celui de Silca) sur ma chaîne.
Enfin prendre du temps pour me reposer
J’ai profité des premières journées chaudes pour rouler fort et longtemps. Un « p’tit » 185km dans le Parc de la Mauricie pour le lundi de la Fête des Patriotes s’est avéré l’occasion rêvée de profiter de ce segment de 65km de tarmac presque parfait avant qu’il ne soit ouvert aux automobilistes.
La semaine est venue conclure un solide bloc d’entraînement et mon corps m’indiquait ce dimanche, après une autre grosse journée de plus de 4h de vélo (dont une à bloc sur le vélo de montagne, suivie de 3h de tempo sur route) qu’il est temps de prendre du repos.
J’en profiterai pour m’étirer convenablement (une crampe m’a tiré du lit cette nuit!), faire du yoga, et pour lire. Quoique, avec le programme que je viens de me donner, je risque de manquer de temps, finalement.