Tadam! Dernier palmarès vélo pour moi cette année. Après mes objets favoris et mes performances les plus saisissantes chez les pros, voici les événements qui ont, selon moi, marqué l’année cycliste au Québec
Les réseaux cyclables urbains s’étendent
La ville de Montréal a annoncé qu’elle allongerait la portée du REV (Réseau Express Vélo) et ajouterait au total (dans ce projet et une dizaine d’autres) environ 200km de voies cyclables sécuritaires dans la métropole. Pendant ce temps, à Québec, on a annoncé un important investissement dans un projet analogue au REV, Vélo cité, qui permettra de rallier le centre-ville depuis Beauport, Charlebourg et Lebourgneuf. Et vice versa. La résistance à ces infrastructures s’effritte, on le voit bien. Les administrations municipales foncent. C’est très bon signe pour l’avenir.
Le vélodrome à Bromont
Il n’y avait plus de vélodrome couvert au Québec depuis que celui construit pour les Jeux olympiques de Montréal a été transformé en Biodôme. Voilà maintenant le vide comblé par le milliardaire Sylvan Adams qui continue de laisser sa marque dans le monde du vélo québécois (il possède aussi l’équipe professionnelle Israel-PremierTech) en finançant et donnant son nom au tout nouveau centre sportif de Bromont qui contient bien plus qu’une piste. On y trouve aussi un plateau d’athlétisme, une pump track intérieure, un centre d’entraînement PowerWatts, une zone acrobatique…
Le retour de la coupe du monde UCI au MSA
Quel party!! Mes amis qui habitent à proximité n’ont carrément pas dormi de la fin de semaine. Les festivités nocturnes en marge de la Coupe du Monde de vélo de montagne UCI ont fait converger les fidèles par centaines, voire par milliers, transformant le stationnement du Mont-Sainte-Anne en piste de danse. Cela témoignait de la fièvre ressentie de jour aussi. J’étais là pour l’épreuve préliminaire (short track) le vendredi après-midi et c’était absolument magique de voir tant de monde aux abords du parcours! On croise les doigts pour que ça continue encore longtemps.
Le lent retour à la normale de l’industrie
Levez la main si vous avez reçu en 2022 un vélo commandé en 2021, ou 2020… Les choses semblent toutefois vouloir renouer avec la normale. En fait, on perçoit un ralentissement dans le marché, chez les personnes auxquelles j’ai parlé. Ce n’est pas scientifique ni rien, mais ce qui est certain, c’est que si vous comptiez encore vendre un vélo usagé au prix d’un neuf, c’est trop tard. On voit même le retour d’une chose devenue inexistante dans les boutiques au cours des dernières années: des rabais.
Des Grands-Prix aux mondiaux
J’ai manqué ça, j’étais en voyage de vélo dans les Zeuropes. Si je me fie à la rumeur très favorable des amis demeurés en ville, et en particulier de mes confrères de Radio Bidon, ce fût une superbe édition. Parmi les meilleures à date. C’était la seconde fois que je regardais les GP à distance, depuis le Vieux Continent. Ça fait toujours drôle d’inverser les choses de la sorte, mais ça permet aussi de prendre conscience d’une chose: ces courses sont majeures et sont si bien foutues que l’UCI a choisi Montréal pour tenir les mondiaux en 2026.