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Le blogue de David Desjardins

Objectifs 2024 : aventure et formation continue

19-02-2024

Photo: Nathanael Desmeules sur Unsplash

Je poursuis ici ma liste d’intentions pour l’année. Après vous avoir parlé de voyage et de mécanique, je vous explique pourquoi je souhaite être plus spontané et continuer d’apprendre de nouvelles techniques, entre autres choses. 

Si l’aventure appelle, accepter les frais*

J’aime les voyages de vélo. J’en planifie peu au Québec. Encore moins s’ils comprennent des accessoires de camping ou impliquent de trimbaler un minimum d’équipement de subsistance.

J’ai cependant envie de planifier au moins une aventure de ce type à l’agenda estival. Rien de trop long. 3 ou 4 jours. Sous des routes de terre, de préférence. Et si possible avec des motels, parce que j’hayiiiiiis ça, le camping. Mais bon, mal pris, je ne bouderai pas dans mon coin non plus si c’est l’unique option.

L’idée, c’est de changer de vitesse. De ne pas aller à fond de train sans arrêt, d’être freiné par mon bardas, de me nourrir de bouffe de dépanneur, de découvrir des villages inconnus et de m’y attarder un peu. 

Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à me les transmettre. Je suis facile à trouver dans les réseaux sociaux.

*Les lecteurs nés après les années 1980 ne comprendront pas la blague: il fut un temps où l’on pouvait appeler quelqu’un à frais virés, en longue distance. La téléphoniste (c’était toujours une femme, désolé…) faisait alors l’appel au numéro qu’on lui donnait et demandait à la personne qui répondait si elle acceptait les frais

Découvrir ma forêt

Je vis désormais adossé au Parc du Mont-Anne. Un endroit que je connais très bien. Et en même temps, pas tant que ça. 

Je suis un animal d’habitudes. Je refais les mêmes sentiers, que je connais par coeur. Il est temps que je me perde un peu dans ma cour, que j’apprenne à connaître les petits chemins de traverse, les sentiers inconnus, les petits “camps” en décrépitude et que je me trouve quelques talles de champignons, tant qu’à faire. 

J’ai envie de découverte, d’inconnu. Ça se fera à vélo et à pied. Mais pour aller loin et voir du paysage, rien de mieux que les deux roues de mon vélo de montagne. L’an dernier, mon ami Emmanuel nous a amené tout au nord, aux limites des terres du Séminaire. J’y ai découvert un paysage d’une beauté singulière. Et je n’étais qu’à un ou deux kilomètres de mes sentiers habituels… Comme quoi, c’est vrai que l’arbre cache parfois la forêt. 

Écouter mon corps

Je vais avoir 50 ans. Je tiens une forme superbe, mais je dois apprendre à écouter mon corps et me reposer un peu plus et un peu mieux.

J’ai toujours peur de perdre la forme, de prendre un kilo, de me ramollir. Et par-dessus le marché, je suis hyperactif et tient rarement en place. Déjà, si je ne roule pas tous les jours avec le couteau entre les dents, ce sera ça de pris. Si je ne surcharge pas mes journées sans entraînement de mille tâches physiques et intellectuelles qui me fatiguent presque autant qu’une longue sortie, ça pourrait aussi être bénéfique.

Nous vivons une époque obsédée par l’efficacité. J’écris ceci un dimanche matin avant d’aller skier 3h, après avoir fait le ménage de la maison et répondu à deux douzaines de courriels de boulot. Je suis loin du but, mettons. 

Apprendre de nouveaux trucs

Je songe sérieusement à m’acheter un petit vélo spécialement conçu pour faire de la pumptrack. J’aimerais mieux maîtriser les virages, apprendre à faire un “manual” qui a de l’allure, améliorer mes sauts. 

J’ai aussi envie de m’essayer à la piste au vélodrome de Bromont. Je songe à un petit séjour de formation au printemps. 

Il y a quelque chose de terriblement stimulant dans l’idée de l’amélioration permanente, de l’apprentissage et l’affinage de mes compétences. Vouloir être meilleur à quelque chose. Essayer une nouvelle discipline. Je me suis mis au ski de fond classique cette année. Je passe toujours quelques minutes à raffiner ma technique lorsque je suis en “skate”. Je travaille encore et toujours mon coup de pédale et ma position en vélo de route. La vie, c’est apprendre. Je suis dû pour m’essayer à de nouvelles grimaces, même si je suis sur le bord d’être un vieux singe.

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