Aller et venir du travail à vélo est une forme d’activité physique tout à fait valable qu'un programme d'entraînement réalisé lors de ses temps libres, conclut une étude parue récemment.
Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont recruté 130 individus sédentaires et en surpoids ou obèses (IMC de 25 à 35 kg/m2).
Ils les ont ensuite divisés en quatre groupes différents, qu’ils ont suivis pendant une durée de six mois. Les membres d’un des groupes (n=35) allaient et venaient du travail sur deux roues.
Les participants assignés aux deux autres groupes s’entraînaient cinq fois par semaine lors de ses temps libres, soit à une intensité élevée (n=38) ou modérée (n=39). Le dernier groupe (n=18) ne changeait quant à lui rien à ses habitudes.
Résultat? Les navetteurs ont, en somme, tout aussi amélioré leur composition corporelle que l’ont fait les participants assignés à des régimes « classiques » d’entraînement.
Selon les chercheurs, les individus qui cherchent à se mettre en forme ont donc tout intérêt à miser sur le vélo-boulot. C'est efficace, dans tous les sens du terme.
Les résultats de cette étude sont parus dans la revue scientifique International Journal of Obesity.