Tous les États membres de l’ONU sont invités à «intégrer le vélo dans les transports publics, dans les milieux urbains et ruraux des pays en développement et développés».
Les 193 membres ont ainsi approuvé, au courant du mois de mars dernier, par consensus cette résolution. Celle-ci leur demande aussi «d’améliorer la sécurité routière et de promouvoir l’utilisation du vélo par les particuliers et les entreprises afin d’augmenter les déplacements à vélo, ce qui contribue à la réalisation du développement durable, y compris la réduction des émissions de gaz à effet de serre».
Curieusement, cette résolution a été proposée par le Turkménistan, un état pourtant autocrate. Ceci s’explique par le fait que son dirigeant Gurbanguly Berdimuhamedov, est un véritable passionné de vélo depuis plus d’une dizaine d’années. En 2020, il avait ainsi été décoré par l’Union cycliste internationale pour son «immense contribution au cyclisme mondial» et a également contribué à l’instauration de la journée internationale du vélo, approuvée par l’ONU.
Comme quoi, il y a de l’espoir, si même les dictateurs se mettent à pédaler !