Un reportage réalisé par l’émission sportive française démontre de manière éclatante l’inefficacité des tablettes de l’UCI destinées à pourfendre le dopage technologique.
Dans cette enquête de dix-sept minutes diffusée dimanche dernier, l’équipe de Stade 2 démontre que l’arme « redoutable » de l’Union cycliste internationale (UCI) pour repérer la présence de moteurs dans les vélos n’est, finalement, pas si redoutable que ça.
Sensible aux éléments métalliques, omniprésents sur un vélo (pédalier, visserie, etc.), la tablette peut très bien ne pas détecter un moteur caché dans le cadre d’un vélo si elle est par exemple passée trop rapidement autour de la machine.
En outre, le reportage souligne que la tablette, un banal iPad équipé d’un aimant et d’une application semblable à plusieurs autres disponibles sur l’App Store, est complètement inutile si un moteur est dissimulé dans l’axe d’une roue.
En réponse à Stade 2, l’UCI a publié hier un communiqué dans lequel elle dément ces allégations. « Il est clair que les personnes qui ont utilisé la tablette dans le cadre de ce reportage n’étaient pas formées », peut-on y lire.
Qui a raison? Qui a tort? Jugez-en par vous-même :