Newton est votre pire ennemi lorsque vient le temps de gravir une côte, c’est vrai. Or, mieux grimper à vélo n’implique pas forcément d’abaisser le chiffre sur le pèse-personne.
1. Grimper des côtes
Pour exceller en côtes, on doit s’entraîner… en côtes. Le conseil peut sembler relever de l’évidence même. Pourtant, nous avons tous dans notre entourage un cycliste qui évite comme la peste toutes les routes s’élevant un tant soit peu. Et qu’il faut systématiquement attendre lors des randonnées dominicales.
Se diversifier
Gravir une côte n’est pas juste affaire de bon système cardiovasculaire: cela exige également des qualités musculaires qui ne se développent qu’en diversifiant son portefeuille de côtes. Grimpez-en des courtes, des longues, des graduelles, des faces de singe et des exposées au vent comme ce n’est pas possible.
Bouger sur sa selle
Une position très avancée sur sa selle permet de solliciter efficacement ses quadriceps, lesquels sont utiles pour «piocher» jusqu’en haut d’un raidillon. Et vice versa: une position très reculée éprouve davantage les muscles ischiojambiers et fessiers, qui jouent un rôle clé dans la phase de tirage au pédalage. Naviguez entre ces deux extrêmes.
Jouer avec ses vitesses
Savoir jouer frénétiquement du dérailleur est un préalable pour exceller en montée. C’est ce qui permet de s’ajuster en temps réel au profil de la route et de maintenir un niveau d’effort relativement stable tout au long de l’ascension. Une habitude à développer.
Recourir à des stratégies mentales
Ce qui se trame entre vos deux oreilles lors d’une grimpe importe beaucoup, parfois plus que ce qui se passe dans vos deux jambes. De là l’idée d’utiliser des stratégies mentales visant à mieux gérer votre effort. Diviser la côte en segments, se concentrer sur son pédalage et recourir à des phrases clés pour s’encourager en sont quelques-unes.