Plusieurs questions se posent quand vient le temps d’adopter une pratique sécuritaire du vélo en temps de pandémie. L’une d’entre elles concerne le port du masque: est-ce bénéfique ou, au contraire, néfaste?
L’EFFICACITÉ DU MASQUE
Plusieurs études ont démontré l’efficacité du port du masque dans notre vie quotidienne afin de réduire la transmission de la maladie à coronavirus (COVID-19). Le virus se propageant principalement par les gouttelettes (salive et respiration) provenant d’individus infectés, il semble que le port adéquat du masque constitue une barrière permettant de diminuer la propagation du virus dans les lieux publics. Il est particulièrement utile lorsque la distanciation physique n’est pas possible.
LES MÉCANISMES RESPIRATOIRES PENDANT L’EXERCICE
La recommandation de porter un masque s’applique au quotidien, au repos, alors que la demande métabolique est faible. Or, pendant l’exercice, les besoins en oxygène sont plus importants, et la ventilation est par le fait même augmentée. Un des facteurs régissant la qualité de la respiration est l’apport en oxygène (O2) comparativement à la présence de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air ambiant.
LE PORT DU MASQUE À VÉLO
On peut supposer que le masque, dressant une barrière qui protège de l’air ambiant, altère la respiration. Les données d’une étude publiée dans le magazine Medical Hypotheses suggèrent que faire de l’exercice avec un masque diminue la pression en O2 et augmente la pression en CO2 de l’air inspiré, avec les conséquences physiologiques suivantes : diminution de la vasodilatation périphérique et augmentation de la charge cardiaque. À ceux-ci s’ajoutent de potentiels effets indésirables, tels que maux de tête, léthargie, anxiété, ainsi qu’une augmentation du risque d’infections.
EN CONCLUSION
À l’heure ou nous écrivons ces lignes, le port du masque n’est pas obligatoire lors d’activités physiques extérieures. Il est cependant obligatoire dans les centres d’entraînement sauf lors de la pratique sur les différentes machines