Le matériau du cadre influencera non seulement le prix d’achat de votre monture, mais aussi la réactivité ressentie sous vos pédales. Petit rappel des caractéristiques des principaux matériaux.
L’acier, une tradition qui dure
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Comme l’acier est durable et résistant sur le plan mécanique, il est simple d’utiliser des tubes de faible diamètre dans la conception des cadres, ce qui apporte flexibilité et confort. L’acier étant facile à travailler, il a été longtemps le matériau chouchou des fabricants, qui par la suite se sont tournés vers d’autres alliages en raison de l’évolution des techniques de fabrication nécessitant moins d’intervention humaine. L’acier a cependant beaucoup évolué, et les alliages Colombus XCR et Reynolds 953 permettent de fabriquer des tubes de grande qualité aux propriétés durables en outre d’être inoxydables. De petits artisans en façonnent des cadres originaux et personnalisés. En bref, si vous êtes à la recherche d’un cadre robuste pour la route, le cyclotourisme ou la montagne, l’acier comblera vos attentes. Certes, il occupe actuellement une place limitée dans l’industrie du vélo, néanmoins il reste un matériau de premier choix.
L’aluminium encore au sommet
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L’aluminium est avant tout peu onéreux et lui aussi facile à travailler. Il s’est donc imposé comme une solution de remplacement économique à l’acier. Ses propriétés font que pour le même poids que l’acier, il est possible de fabriquer des tubes plus épais assurant rigidité et solidité aux points névralgiques, là où le cadre subit le plus de stress. Histoire d’adoucir son comportement, le processus d’hydroformage permet de créer des formes élaborées qui optimisent les propriétés du cadre et qui sont assez semblables aux formes des cadres en carbone. C’est le matériau à privilégier sur les vélos d’entrée de gamme. Du point de vue du rapport qualité-prix, il est difficile de se tromper : l’aluminium trône encore au sommet du palmarès.
La perfection du titane
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Sa grande résistance et sa faible densité en font un matériau de choix pour un cadre. Dommage qu’il soit si délicat à souder, d’où son coût prohibitif. Le titane, plus léger que l’aluminium, conserve ses propriétés mécaniques sur une plus longue période. Autrement dit, ce matériau ne se fatigue pas. Le concepteur d’un cadre en titane a la possibilité d’opter pour des tubes au diamètre modéré, et donc d’obtenir de la souplesse sans compromettre la durabilité. Cela donne un cadre réactif capable d’absorber les chocs et d’un confort de roulement incomparable. Si l’appel de ce matériau de luxe vous assaille, vous pouvez vous tourner vers quelques fabricants dont c’est la spécialité.
Les latitudes du carbone
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Le carbone employé dans les vélos est en fait un mélange de fibres de carbone et de résine d’époxy qui procure ce beau fini lustré, esthétiquement remarquable. Outre son apparence, la fibre noire offre trois autres indéniables atouts : elle est légère, rigide et assez solide, et ceci à des degrés divers, puisqu’il existe plusieurs qualités de carbone. C’est le matériau idéal pour arriver en même temps aux formes désirées et aux caractéristiques demandées – souplesse ou rigidité – aux différents points névralgiques du cadre. Bien qu’il soit malaisé pour le cyclosportif moyen d’estimer d’un simple regard la qualité d’un carbone, le prix et le poids d’un vélo sont un bon indicateur de performance: plus c’est cher et léger, meilleures sont les chances que la qualité du carbone soit appréciable.
Bambous, bois, fibre de lin et autres excentricités
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Le bambou a un faible poids, une bonne rigidité, aucun problème de corrosion, et il amortit fort bien les vibrations. Il se recycle et sa production est moins polluante. C’est donc un matériau parfait pour la réalisation d’un cadre !
Les Montréalais de Picolo ont plutôt choisi le frêne, et leur magnifique vélo a le grand mérite de filtrer remarquablement les vibrations.
Johan Museeuw, le Lion des Flandres pour les intimes, a gagné quelques classiques belges. La notion de confort lui étant chère, il s’est lancé dans la confection de cadres à partir de fibre de lin et de carbone. Le lin est une fibre creuse, d’où une souplesse confortable.
L’utilisation de ces matériaux est marginale, toutefois il n’en demeure pas moins que les résultats sont concluants. Après tout, Craig Calfee, qui a créé des vélos de carbone au bénéfice de Greg LeMond, construit maintenant des vélos utilitaires en bambou au Ghana. Gros avantage : la matière première est prise directement sur place !
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