Par souci d’économie, de réduction de votre empreinte écologique, de remise en forme ou tout simplement pour son côté pratique et efficace, vous envisagez d’adopter un vélo à assistance électrique pour vos déplacements urbains ? Voici quatre éléments clés à considérer avant d’en faire l’achat.
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1. LE MOTEUR
Le moteur constitue le cœur du vélo à assistance électrique. C’est lui qui permet au cycliste de se sentir accompagné dans son effort de pédalage. Le ressenti entre les différents modèles diffère selon la position de celui-ci sur le vélo, son couple (en newtonmètre, soit la capacité à fournir rapidement de la puissance ; entre 40 et 80 Nm pour un vélo hybride ou à usage urbain) et sa puissance (généralement entre 250 et 350 watts pour un vélo de cette catégorie). Le moteur situé au pédalier est très populaire dans la catégorie des vélos urbains. Avec sa position basse centrale, il a l’avantage d’équilibrer le poids et apporte une plus grande fluidité au moment de l’accélération. Le moteur situé dans le moyeu arrière donne parfois une impression de propulsion. Sa technologie est plus abordable, et il est même possible de l’installer sur son vélo classique, une solution intermédiaire qui ne garantit pas cependant un bon équilibre du vélo. À propos d’équilibre, notez que si la batterie se trouve elle aussi à l’arrière du vélo, la stabilité pourrait en pâtir.
2. LA BATTERIE
La batterie est l’élément le plus cher et le plus fragile d’un vélo à assistance électrique. Il faut être très attentif à la qualité de celle-ci. Vous devez vous orienter vers une batterie de marque réputée (Bosch, Yamaha, Panasonic, Shimano ou encore Samsung) afin d’éviter les mauvaises surprises. La batterie au lithium, la plus courante sur le marché désormais, n’a plus d’effet mémoire et peut être rechargée sans nécessairement devoir attendre qu’elle soit complètement à plat, et ce, sans que cela l’endommage. L’autonomie d’une batterie de 500 Wh vous permettra en général de parcourir largement plus d’une centaine de kilomètres en mode d’assistance minimum et une trentaine en mode d’assistance maximum. Difficile d’être précis, car des critères comme le poids, le relief, le vent, le pédalage, le revêtement, entre autres, sont à prendre en considération. Donc, ça dépend. Le fabricant Bosch présente sur son site bosch-ebike.com un intéressant assistant d’autonomie qui tient compte de pas mal de critères. Les fabricants garantissent une durée de vie d’environ 500 cycles de charge/décharge avant qu’elle ne commence à perdre son autonomie. Enfin, on conseille une batterie amovible dans le but de pouvoir la recharger facilement. Elle pourra alors être intégrée ou semi-intégrée au cadre, au choix, en fonction de l’esthétisme désiré et du budget.
3. L’ÉCRAN DE CONTRÔLE
Nommé de diverses manières – display, console, manette, sélecteur –, il s’agit du boîtier électronique qui se trouve sur le cintre du vélo. Plus ou moins sophistiqué (avec écran à DEL, compteur intégré, connexion Bluetooth au cellulaire, etc.) selon la marque et le modèle du vélo, il vous permet avant tout de choisir le mode d’assistance et de vérifier l’énergie restante dans la batterie. De nos jours, certaines applications de votre téléphone, connectées au vélo, vont encore plus loin et permettent d’ajuster plus précisément l’assistance du moteur selon vos besoins.
4. LA ROBUSTESSE GÉNÉRALE DU VÉLO
Comme le vélo à assistance électrique est plus lourd et va plus vite, les composants doivent être plus robustes que sur un vélo classique. Voici donc une liste de quelques éléments mécaniques du vélo électrique à bien étudier : solidité et adhérence des roues, efficacité et robustesse de la transmission (elle s’use plus rapidement que sur un vélo classique), performance et contrôle du système de freinage.
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