Le VAE (Vélo à Assistance Électrique) est en passe de révolutionner la façon dont nous nous déplaçons à vélo. Les récentes avancées technologiques permettent désormais de produire en masse des vélos mieux adaptés aux besoins des usagers, afin de pouvoir aller plus loin, plus vite, plus haut, et moyennant moins d’efforts. Afin de démystifier ces drôles de machines, allons en boutique consulter un spécialiste.
Q : La perception des gens change-t-elle face aux vélos à assistance électrique ?
R : Oui, depuis peu, l’opinion que se font les gens sur le VAE a changé radicalement. La nouvelle génération de vélos électriques n’a rien à voir avec les premiers vélos assistés mis sur le marché au début du siècle. Les vélos actuels sont plus performants et élégants, et se prêtent à beaucoup plus d’usages. On peut dire que le tabou de l’assistance électrique est tombé.
Q : Qu’est-ce qui a changé, côté technologie ?
R : Les batteries au lithium ont remplacé les lourdes batteries au plomb, les moteurs se sont améliorés, ils sont maintenant logés dans le pédalier. Les batteries, elles, sont intégrées au tube oblique. Ça répartit mieux le poids et rend les vélos plus faciles à conduire.
Q : Le prix est-il toujours aussi élevé ?
R : Les VAE sont de plus en plus abordables. C’est comme les grosses télévisions à l’époque: plus de gens en achètent, moins ça coûte cher!
Q : C’est un véhicule puissant. Est-ce que la conduite est dangereuse ?
R : Le vélo étant plus lourd, il offre plus d’inertie, il faut donc adapter sa conduite. Par contre, il faut se rappeler que le moteur s’enclenche (en douceur) uniquement lorsqu’on pédale. L’assistance se fait donc sentir principalement lors de l’accélération et en montée. Sur la plupart des modèles, le moteur coupe automatiquement lorsqu’on atteint la vitesse de 32 km/h, pour respecter la norme nord-américaine. Certains vélos importés d’Europe coupent l’assistance à 25 km/h, ce qui est la norme européenne.
Q : Comment choisit-on son VAE ?
R : D’abord selon l’utilité qu’on compte en faire. C’est pour la navette au boulot seulement? Pour de longues sorties la fin de semaine? Pour rester sur l’asphalte ou aller sur le gravier? Ou même en sentiers? Il y a maintenant des vélos électriques dédiés à chacune de ces pratiques.
Q : À quelles composantes doit-on porter attention?
R : Il faut s’assurer que les freins soient assez puissants pour le poids du vélo bien sûr, et porter attention au couple et à l’autonomie de la batterie. Le couple, c’est en quelque sorte la cylindrée, on l’exprime en newton/mètres. Si on affectionne les parcours côteux ou les sentiers en montagne, un moteur puissant est indiqué. Par contre, sur terrain plat, un moteur moins puissant suffira et demandera moins d’énergie à la batterie, qu’on peut voir comme le réservoir d’essence. L’autonomie s’exprime généralement en kilomètres, en se basant sur un niveau d’assistance minimale. Elle variera bien sûr en fonction du poids du cycliste, du vent, du relief, etc. mais règle générale, les vélos actuels offrent une autonomie amplement suffisante pour les besoins de la grande majorité des cyclistes.
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